Nous joignons nos anonymes félicitations à celles du jury, naturellement! C'est un mémoire correspondant à quel niveau d'études? (On regrette évidemment que le nom du directeur comblé nous soit dérobé; Carlos L. peut-être?)
Et de même que je pense encore "carte orange", moi aussi, je vois les volumes Budé de la série latine sous la couverture rose saumon assez hideuse qu'ils arboraient jusqu'à l'incendie du dépôt des Belles-Lettres, il y a une quinzaine d'années — le passage au rouge actuel a été une amélioration, pour une fois.
Merci pour vos félicitations, que je m'empresse de transmettre à la jeune fille concernée. C'est un mémoire de master, et le directeur n'était pas Carlos L., qui a été toutefois été depuis deux ans le génial professeur de philosophie antique de la demoiselle. Je vois que vous vous y connaissez fort bien, cher Anonyme harmonique !
J'ai perdu de vue François P. depuis longtemps, mais nous avions sympathisé il y a quelque vingt-quatre ans, arrivant de nos provinces respectives dans l'École mentionnée parmi les libellés du billet.
Je n'avais pas choisi la voie des lettres classiques (j'en aurais d'ailleurs été bien incapable); j'aurais tout de même dû, alors, aller écouter les cours de Carlos L., dont François me parlait avec une admiration infinie. J'ai souvent regretté par la suite de ne pas l'avoir fait — d'autant que j'ai eu la chance, bien des années plus tard, de le connaître un peu par l'entremise d'une amie commune.
De toute évidence, la jeune fille sait choisir les meilleurs maîtres, les plus stimulants, ce qui est déjà une qualité rare. Tous mes vœux l'accompagnent sur le beau chemin qu'elle a choisi.
Permettez-moi de joindre mes plus vives félicitations à celles du jury et de notre cher et perspicace Anonyme pour cet exercice de haute voltige de la jeune J., qui acquiert ainsi en quelque sorte son brevet d'U.L.M. (niveau Master 2, me semble-t-il).
Et très modestement, je ne suis pas peu fier d'avoir pu contribuer par la bande à l'érudition grecque de la lauréate… Mais le tragique incendie de l'entrepôt des Belles-Lettres (dans lequel sont également partis en fumées les stocks des "petits" éditeurs qu'il diffusaient, dont l'Encyclopédie des Nuisances), c'était voici onze ans pile, en 2003, alors que je roulais vers la Bretagne : j'ai failli avoir un accident en entendant l'information à la radio.
Merci bien pour tes félicitations, cher George ! J. et moi n'oublions pas en effet les beaux volumes dénichés chez toi, merci donc pour la contribution ! Techniquement, il s'agit d'un Master 1, mais (et si ma modestie me permet de le dire c'est que je ne suis pas la lauréate félicitée), selon le jury le mémoire dépassait largement ce niveau...
Chère Florence, il y a quelque temps que je n'avais rendu visite à ce lieu vraiment unique. Je veux simplement vous dire ceci : je suis à la fois ébloui et charmé par tout ce que j'y lis. Je dis « charmé », car c'est bien d'un charme qu'il s'agit. Et l'on vous imagine composer un filtre, avec vos seuls souvenirs et votre belle audace, afin de diffuser ses ensorcellements dans votre cabinet de curiosités. Grâce à vous, j'ai découvert Estate violenta, de Zurlini. Votre cher Trintignant y forme un couple si gracieux avec Eleonora Rossi Drago ! Et cette passion brutale, cernée par la violence de l'Histoire… Je vous remercie de tout.
Je suis bien contente de vous savoir de retour par ici, cher Patrick. Merci beaucoup pour vos mots. Je ne m'étais jamais encore imaginée comme une sorcière, mais voyez-vous, ça devient sous votre plume un joli compliment que j'accepte bien volontiers ! Je suis heureuse aussi que vous ayez enfin pu voir Estate violenta, et que ce film sublime vous ait plu. Oui, quelle grâce, n'est-ce pas...
Nous joignons nos anonymes félicitations à celles du jury, naturellement! C'est un mémoire correspondant à quel niveau d'études? (On regrette évidemment que le nom du directeur comblé nous soit dérobé; Carlos L. peut-être?)
RépondreSupprimerEt de même que je pense encore "carte orange", moi aussi, je vois les volumes Budé de la série latine sous la couverture rose saumon assez hideuse qu'ils arboraient jusqu'à l'incendie du dépôt des Belles-Lettres, il y a une quinzaine d'années — le passage au rouge actuel a été une amélioration, pour une fois.
Merci pour vos félicitations, que je m'empresse de transmettre à la jeune fille concernée. C'est un mémoire de master, et le directeur n'était pas Carlos L., qui a été toutefois été depuis deux ans le génial professeur de philosophie antique de la demoiselle. Je vois que vous vous y connaissez fort bien, cher Anonyme harmonique !
SupprimerPeut-être un des meilleurs disciples du Maître, alors: François P.?
RépondreSupprimerBravo décidément ! C'est presque ça : François P. était l'un des deux membres du jury.
SupprimerJ'ai perdu de vue François P. depuis longtemps, mais nous avions sympathisé il y a quelque vingt-quatre ans, arrivant de nos provinces respectives dans l'École mentionnée parmi les libellés du billet.
RépondreSupprimerJe n'avais pas choisi la voie des lettres classiques (j'en aurais d'ailleurs été bien incapable); j'aurais tout de même dû, alors, aller écouter les cours de Carlos L., dont François me parlait avec une admiration infinie. J'ai souvent regretté par la suite de ne pas l'avoir fait — d'autant que j'ai eu la chance, bien des années plus tard, de le connaître un peu par l'entremise d'une amie commune.
De toute évidence, la jeune fille sait choisir les meilleurs maîtres, les plus stimulants, ce qui est déjà une qualité rare. Tous mes vœux l'accompagnent sur le beau chemin qu'elle a choisi.
Quelle belle coïncidence ! Merci beaucoup pour vos voeux et vos commentaires.
SupprimerPermettez-moi de joindre mes plus vives félicitations à celles du jury et de notre cher et perspicace Anonyme pour cet exercice de haute voltige de la jeune J., qui acquiert ainsi en quelque sorte son brevet d'U.L.M. (niveau Master 2, me semble-t-il).
RépondreSupprimerEt très modestement, je ne suis pas peu fier d'avoir pu contribuer par la bande à l'érudition grecque de la lauréate…
Mais le tragique incendie de l'entrepôt des Belles-Lettres (dans lequel sont également partis en fumées les stocks des "petits" éditeurs qu'il diffusaient, dont l'Encyclopédie des Nuisances), c'était voici onze ans pile, en 2003, alors que je roulais vers la Bretagne : j'ai failli avoir un accident en entendant l'information à la radio.
Merci bien pour tes félicitations, cher George !
SupprimerJ. et moi n'oublions pas en effet les beaux volumes dénichés chez toi, merci donc pour la contribution !
Techniquement, il s'agit d'un Master 1, mais (et si ma modestie me permet de le dire c'est que je ne suis pas la lauréate félicitée), selon le jury le mémoire dépassait largement ce niveau...
Chère Florence, il y a quelque temps que je n'avais rendu visite à ce lieu vraiment unique. Je veux simplement vous dire ceci : je suis à la fois ébloui et charmé par tout ce que j'y lis. Je dis « charmé », car c'est bien d'un charme qu'il s'agit. Et l'on vous imagine composer un filtre, avec vos seuls souvenirs et votre belle audace, afin de diffuser ses ensorcellements dans votre cabinet de curiosités.
RépondreSupprimerGrâce à vous, j'ai découvert Estate violenta, de Zurlini. Votre cher Trintignant y forme un couple si gracieux avec Eleonora Rossi Drago ! Et cette passion brutale, cernée par la violence de l'Histoire… Je vous remercie de tout.
On lira philtre à la place de filtre, car il s'agit d'une sorcière eet non d'une cafetière !
RépondreSupprimerJe suis bien contente de vous savoir de retour par ici, cher Patrick. Merci beaucoup pour vos mots. Je ne m'étais jamais encore imaginée comme une sorcière, mais voyez-vous, ça devient sous votre plume un joli compliment que j'accepte bien volontiers ! Je suis heureuse aussi que vous ayez enfin pu voir Estate violenta, et que ce film sublime vous ait plu. Oui, quelle grâce, n'est-ce pas...
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