"En été, quand la mode douce des bras nus
Donne aux yeux la fraîcheur de son aumône égale,
Au fond d'un cinéma de faubourg inconnu
Aller s'asseoir parmi ces bras blancs dans la salle
Obscure, et seul et se livrant dans la noirceur
A l'art d'aimer ces nudités mélancoliques,
Pendant qu'un piano fait des accords danseurs
Voir passer sur l'écran les grands transatlantiques."
Marcel Thiry, L'Enfant prodigue (1927)
Forcalquier |
"Nous irons nous aimer dans les grands cinémas."
Marcel Thiry, Plongeantes proues (1925)
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