"Que c'est fragile, l’insouciance d'un soir. Qui se promène bras dessus, bras dessous, entre les lampadaires ? Les fantômes sont habiles, personne ne leur défend de circuler. La mer est un amas de noir brillant."
Marie Richeux, Climats de France (Sabine Wespieser Editeur, 2017)
Jolie phrase. J'ai trouve celles-ci chez Ennio Flaiano:" Dehors, les réverbères sur le front de mer s'agitaient comme des encensoirs sous le vent nocturne. Il contemplait en maître, depuis la fenêtre de l'hôtel. Et trouver dans les vagues roulées par la tramontane et poussées vers les restaurants de la plage quelque chose… Y trouver, à travers la froide amertume des souvenirs, un visage, une réponse, peut-être seulement un mécanisme qui explique et donne un sens à la comédie de toutes ces années.
RépondreSupprimerC'est très beau en effet, merci Julius ! Je ne connaissais pas Ennio Flaiano.
SupprimerIl est l'auteur d'un roman énigmatique et culte en Italie "Il tempo di uccidere" et puis, de nombreuses chroniques romaines assez savoureuses et cyniques sur la période de la Dolce Vita. Enfin, co-scénariste de Fellini.
RépondreSupprimerMerci pour ces très intéressantes précisions, je viens de lire aussi votre chronique de 2012 sur ce roman et son auteur.
SupprimerMalheureusement, je ne peux pas acheter les livres dont vous parlez sur votre blog, mais, je fais une liste pour le mois d'octobre (je rentre à Paris pour 1 mois)
RépondreSupprimerBonne chasse aux trésors en perspective alors !
SupprimerLa photo avec le personnage illustre merveilleusement bien le propos.
RépondreSupprimerMerci !
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