Le jour où, il y a quelques années, une amie à qui je disais que j’avais eu le dictionnaire Truffaut comme cadeau de Noël, s’est mise à me parler avec enthousiasme de graines, de boutures, de terreau, j’ai eu quelques longues secondes de perplexité… – même si, il est vrai, Antoine Doinel exerce de façon éphémère le métier de teindre des fleurs pour les rendre plus belles.
Quelle exquise piétonne de Paris vous faites, la Florentine ! Je vous imagine arpenter les lieux de votre mémoire et ceux de vos lectures, entreprendre des négociations sentimentales avec l'un ou l'autre de vos amants romanesques. Mais vous n'arpentez pas que les sentiers de Paris, et je vous vois comme impressionnée par les terribles combats de Craonne. La Première guerre mondiale nous revient dans sa terrifiante réalité. Nous l'avions un peu délaissée, alors qu'elle contenait toute la violence du monde moderne.
RépondreSupprimerJe vous salue comme je vous estime.
Il y a un an, j'avais déjà été très impressionnée par Verdun, évoqué ici.
RépondreSupprimerJe vous salue également, cher Patrick, et vous remercie pour vos mots. Vos visites me font toujours très plaisir.