"Maintenant, les feuilles mortes tapissaient le trottoir d’une couche
épaisse et collaient aux talons. Leur odeur amère était la même que
celle des vieux journaux dont on tourne doucement les feuilles
cassantes, une à une, à rebours du temps, pour essayer de retrouver une
photo, un nom, la trace enfouie de quelqu’un."
Patrick Modiano,
De si braves garçons
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