vendredi 11 décembre 2015

Bougies (2)



Noël 69 à Clermont-Ferrand souhaite un très bon anniversaire à Jean-Louis Trintignant, 85 ans aujourd'hui.

8 commentaires:

  1. Je me souviens, chère Florence, de l'avoir vu présenter, il y a quatre ans, en compagnie de Marie-Christine Barrault, une projection de Ma nuit chez Maud à l'occasion d'un petit festival de cinéma dans le Sud-Ouest.

    Ce qui m'avait frappé, à l'issue de la projection, c'est que lui et Barrault parlaient du film comme s'ils venaient d'achever de le tourner. On aurait pu penser qu'ils en faisaient la promotion.

    Barrault, de temps en temps, morigénait joyeusement Trintignant qui se gourait sur les dates. Lui, plein de verve et de sève, ne cessait de dire au public : "Posez-nous des questions ! Demandez !", inversant les positions, offrant son temps alors que lui, la vedette, aurait dû, selon le jeu social habituel, en être économe et attendre les rappels habituels.

    Là, non. Ils étaient heureux d'être là et de parler de Rohmer et du film. Littéralement, on aurait dit qu'il ne voulait pas que la soirée se finisse.

    Ma compagne et moi sommes sorti de là, les yeux doublement étoilés par le film et par cette vaillance et ce désir intact qu'on avaient vu se déployer chez ce petit homme (il est petit).

    Ce fut un bel été.



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    1. Merci pour cette très jolie anecdote, Promeneur, même si Trintignant n'apparaissait pas dans le film de Nina Companeez de 1972 (son côté faustien, peut-être…)

      Serait-il indiscret de vous demander où avait lieu ce festival ? Pas à Argelès-sur-mer, j'imagine : Cinémaginaire a reçu Bernadette Lafont, Jean-Pierre Sentier, Lazlo Szabo, Agnès Jaoui, tant d'autres, mais pas Trintignant, que je sache.

      Coïncidence : je viens justement de tomber, au hasard des travées d'un bouquiniste, sur le n°98 de L'avant-scène cinéma, consacré à Ma nuit chez Maud

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    2. On ne tombe jamais sur Ma nuit chez Maud par hasard, cher George ! Voilà un numéro qui me fait bien envie aussi.

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    3. Si mes souvenirs sont bons, cela se passait à Figeac, à l'occasion d'un festival de théâtre agrémenté de quelques projections cinématographiques.

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    4. Merci ! Je ne connaissais pas ce festival, bien plus au nord que ce que je pensais…

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  2. Ah, cher Promeneur, comme je vous envie ! Une projection de Ma nuit chez Maud, en plus... Je ne doute pas un instant que la soirée a dû être un peu magique et hors du temps. J'aurais bien aimé être là, j'aurais demandé comment c'était, à Noël 69 (ou 68) à Clermont-Ferrand, et je suis sûre que la réponse aurait été "C'était bien"...
    Merci beaucoup pour ce récit, qui a toute sa place ici et maintenant.

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  3. Chère Florence, cher Promeneur, vous me donnez envie de revoir ce merveilleux film ! Merci.

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  4. Bonne projection, cher Matthieu ! C'est de saison, en plus, même si, réchauffement climatique aidant hélas, il n'est pas sûr que la neige soit au rendez-vous comme il y a presque cinquante ans... Raison de plus pour aller la chercher sur la pellicule d'Eric Rohmer.

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