jeudi 11 février 2016
61 rue Sainte-Anne
61, rue Sainte-Anne. Je ne sais pas, cette fenêtre ouverte, comme ça, sur du noir... j’ai vraiment eu l’impression qu’il s’en faudrait de peu pour que le poète, qui a séjourné dans cet hôtel (qui s’appelait alors l’hôtel d’York) en février (tiens donc !) 1854, veuille bien se montrer et m’adresser un signe discret.
"Enfin ! il m'est donc permis de me délasser dans un bain de ténèbres ! D'abord, un double tour à la serrure. Il me semble que ce tour de clef augmentera ma solitude et fortifiera les barricades qui me séparent actuellement du monde."
On sourira à l’idée qu’Allan Kardec a également résidé ici. Est-ce de son fait si l’esprit de Charles m’a fugitivement semblé si présent... ?
Et on notera que l'hôtel Baudelaire jouxte le petit passage Sainte-Anne, modeste ruisseau qui se jette dans la délicieuse rivière du passage Choiseul.
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Belle évocation, chère Florence, d'un de nos grands indésirables. Merci.
RépondreSupprimerMerci à vous, cher Promeneur. Même si Baudelaire n'est resté que quelques jours dans cet hôtel, pour fuir ses créanciers semble-t-il, ça fait toujours quelque chose, n'est-ce pas, de penser qu'on croise le chemin de son fantôme.
SupprimerEt vous devez le croiser souvent si j'en juge par le nombre de déménagements qu'a effectué notre poète pour fuir billets d'ordre et autres papiers bleus...
RépondreSupprimerEncore de belles promenades à venir, chère Florence...
Oh oui, certainement. Sinon, celui de Guillaume, souvent, aussi.
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