Risquons, à notre tour, chère Florence, une liste de vieux amis pour surmonter l'automne : Les récits de la demi-brigade de Jean Giono, le Pantagruel de François Rabelais et, pourquoi pas, Le Seigneur des anneaux de JRR Tolkien.
Et quand l'hiver pointera son nez bleuté, nous irons sûrement voir du côté de chez Huysmans, de Laforgue ou de Bloy, glaner quelques brindilles propres à nous réchauffer.
Merci pour ces suggestions, cher Promeneur. De Giono, qui me tient particulièrement à coeur, je ne connais pas ces Récits de la demi-brigade, dont j'ai lu un extrait sur votre blog, et il se pourrait fort, en effet, qu'ils accompagnent dans quelques semaines un court séjour dans un de ces coins du sud où l'hiver sait être rigoureux, voire très blanc... Par ailleurs, étrange correspondance concernant Tolkien : le Merton College (photo en tête d'article) est justement le lieu où il a enseigné de nombreuses années !
Concernant Giono, je considère ces Récits là comme l'un des sommets stylistiques de son oeuvre - avec L'Iris de Suze et Un roi sans divertissement. Ecrits tardifs, ils usent de l'ellipse comme on taille un diamant. Où comment l'économie de moyens ouvre à une impressionnante richesse de sens.
Quant à Tolkien et le Merton College, je crois qu'André Breton aurait parlé de "coïncidence pétrifiante"...
Risquons, à notre tour, chère Florence, une liste de vieux amis pour surmonter l'automne : Les récits de la demi-brigade de Jean Giono, le Pantagruel de François Rabelais et, pourquoi pas, Le Seigneur des anneaux de JRR Tolkien.
RépondreSupprimerEt quand l'hiver pointera son nez bleuté, nous irons sûrement voir du côté de chez Huysmans, de Laforgue ou de Bloy, glaner quelques brindilles propres à nous réchauffer.
Littérature de coin de cheminée ? Allez savoir...
Merci pour ces suggestions, cher Promeneur. De Giono, qui me tient particulièrement à coeur, je ne connais pas ces Récits de la demi-brigade, dont j'ai lu un extrait sur votre blog, et il se pourrait fort, en effet, qu'ils accompagnent dans quelques semaines un court séjour dans un de ces coins du sud où l'hiver sait être rigoureux, voire très blanc...
SupprimerPar ailleurs, étrange correspondance concernant Tolkien : le Merton College (photo en tête d'article) est justement le lieu où il a enseigné de nombreuses années !
Concernant Giono, je considère ces Récits là comme l'un des sommets stylistiques de son oeuvre - avec L'Iris de Suze et Un roi sans divertissement. Ecrits tardifs, ils usent de l'ellipse comme on taille un diamant. Où comment l'économie de moyens ouvre à une impressionnante richesse de sens.
SupprimerQuant à Tolkien et le Merton College, je crois qu'André Breton aurait parlé de "coïncidence pétrifiante"...
Oui, ou de "hasard objectif" !
SupprimerL'Iris de Suse est aussi sur ma liste...