Place de la Bourse à la nuit qui tombe vite, fin octobre 2015, regard flou |
... c'est qu'il me pleut sur le visage
Il a beaucoup plu en 1967, sur les visages, sur les maisons, dans les mémoires, puisque c'est de 1967 que date aussi ce chef d’œuvre poignant de Serge Reggiani qui a un peu bercé mon enfance...
Chef d'oeuvre signé Dabadie, chère Florence !
RépondreSupprimerTout à fait, merci pour ce rappel ! Cette chanson a bien sûr été évoquée dans le beau documentaire récemment diffusé sur les ondes, "Serge Reggiani, ma liberté". Le petit garçon a semble-t-il été la première chanson écrite par JL Dabadie, on peut donc dire que pour un coup d'essai...
RépondreSupprimerC'est exact. On pouvait également entendre ce bon vieux Dabadie sur France culture (à voix nue) en septembre dernier. On peut donc le réécouter sur le site de la radio ou le podequasseter. C'est un régal ! (http://nosconsolations.blogspot.fr/2015/09/je-naime-pas-lhiver.html, avec la même vidéo il me semble) Bien à vous
RépondreSupprimerMerci beaucoup pour le lien !
RépondreSupprimerEt Dabadie a aussi signé pour Reggiani la bouleversante "Chanson de Paul", son chef d'oeuvre.
RépondreSupprimer"Ce soir, je bois!
Tu peux toujours éteindre la lampe
Et ta main blanche glissant sur la rampe
Monter jusqu'à ta chambre
Pour y chercher ton sommeil, noir...
Moi, je reste en bas ce soir
Et je bois!
Oui, j'ai promis!
Oui, mais je bois quand même!
Va, je t'aime.
Va dans ta nuit... "
Magnifique et bouleversant aussi, oui...
RépondreSupprimerLa sensation précieuse, a écouter ces chansons, de vivre dans un monde moins vulgaire, moins brutal que celui que l'on nous sert quotidiennement par baquets. Ce n'est pas rien. Merci Florence.
RépondreSupprimerAussi, cette délicieuse façon de se laisser glisser dans ce spleen automnal - activité sans retour sur investissement...
Mon Automne éternelle ô ma saison mentale, comme l'écrivait Guillaume...
RépondreSupprimerMerci à vous pour ces mots déposés comme des feuilles d'automne.
Et n'oublions pas cette délicate Chanson d'automne-là (non, il ne s'agit pas de Verlaine mis en musique par Trenet). Ou peut-être, mettons-la de côté le temps de profiter des belles journées d'arrière-été qui réchauffent cette fin d'octobre…
RépondreSupprimerDélicat est bien le mot, merci pour cette chanson, que je ne connaissais pas.
RépondreSupprimerQuant à profiter de ces belles journées, c'est un peu "quand on est derrière les carreaux, quand on travaille que le ciel est beau"... mais bon, cette douce luminosité est en effet toujours bonne à prendre !