dimanche 26 février 2017

Adresses



"Il me semble qu’en passant, comme Frédéric Moreau, sous les fenêtres du deuxième étage du 24 bis de la rue de Choiseul, j’en saurai plus sur Mme Arnoux, par ces coulisses de sa vie que Flaubert a laissées en blanc."

Même si... même si l’appartement de Mme Arnoux a laissé la place au siège du Crédit Lyonnais...

* * *

"Chaque fois que je rencontre dans un roman l’adresse d’un personnage, troublé, j’hésite, suspends ma lecture, m’arrête. J’examine dans tous les sens cette carte de visite qui m’est présentée, l’air de rien, comme une invitation. L’auteur me fait signe, c’est là qu’il me donne rendez-vous, il faut que j’aille y voir."

Voilà, c’est exactement ça. 



Et pour une promenade Rue de la Lune, on ira voir ici... 
 

mardi 21 février 2017

A Séléné



Bonjour, ma toute belle. De ton sourire, tu briseras les mailles du filet d'hiver. De ton éclat, tu échapperas aux griffes de l'étrange marionnettiste. Enfin libre, tu iras faire ta révolution tout en douceur. Ou, préférant retourner à tes rêveries de pâle jeune fille, tu t'éclipseras.

vendredi 10 février 2017

Fragments de Rome en hiver


"Je vous écris d'Italie..."

Matin romain

C'est toujours un plaisir d'être ici.
"A ce lieu se rattache toute l'histoire du monde et je compte comme un second jour de naissance, une véritable renaissance le jour où je suis arrivé à Rome."
Goethe, Voyage en Italie


Rencontre (1) - Impérial, comme il se doit

Ponte Sisto - Impressions nocturnes,
comme une radiographie du passé


Chez Nanni
 
Rencontre(2) - Les mauvais garçons de l'Aventin

Ciao, Antonio ! Avec Gianni et Nicola, vous vouliez changer le monde, sans doute est-ce le monde qui vous a changés, mais que de bonheurs et d'émotions vous nous avez donnés...

A toi, cher Flâneur des deux rives...

Te voici à Rome assis sous un néflier du Japon
Voilà, je n'ai pas vu de néflier du Japon, mais Guillaume j'y suis,
à l'endroit même où tu es né.
 

vendredi 3 février 2017

Tous les soirs du monde



"Un soir précautionneux montait du Tage avec des allures de souvenirs baudelairiens, et tu murmurais en souriant sois sage, ô ma douleur, et tiens-toi plus tranquille, tu réclamais le soir, cependant que tous les soirs du monde, nous voulions le croire à n’importe quel prix, tous les grands soirs aventureux et vagabonds s’étendaient devant nous, prêts à nous appartenir."

Jean-Claude Pirotte, Boléro