mercredi 27 août 2014

Assis à la terrasse du ciel



Quand je les regarderai passer, assis à la terrasse du ciel...

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J'ai reçu une lettre, avec un timbre, le tampon de la poste, mon adresse, le nom de l'expéditeur, dans une enveloppe cachetée. C'est un facteur qui me l'a apportée. Une vraie lettre, quoi.

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Les bornes du savoir. Les bornes du plaisir. Les bornes de la bienséance.
On ne sait plus où mettre les pieds dans ce monde borné.

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Que de tempêtes en moi, de vins ivres, et de roses, et d'éclats. Que de vents fous rageurs.

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J'avais des ailes. Ça ne m'a pas empêché de voler.

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Faux souvenirs.
Nous habitions une ancienne abbaye juchée au sommet de la plus haute colline dominant la mer. Les jardins étagés étendaient sous nos fenêtres leur végétation luxuriante. C'est dans ce lieu à demi sauvage que j'ai vécu les plus belles années de mon enfance.

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Un poème, c'est ça qui compte.

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Ce fut un des derniers soirs.
Ensuite, il n'y eut que des levers de soleil.

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Tout ce qu'on n'invente pas ne vaut pas la peine d'être vécu.

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Je dessine une feuille, et c'est tout l'arbre. Je donne un baiser, et c'est tout l'amour. J'échange un regard, et c'est toute la pensée. Je dis un mot, et c'est tout le silence.

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Il fait beau en Poésie.


1 commentaire:

  1. Ces lignes m'ont donné envie d'en lire plus. Ce que j'ai commencé avec "La mécanique des femmes". J'ai aussi découvert que Calaferte avait écrit en français et non en italien. Merci Flo de me rendre un peu moins ignare.

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