La rue Thérèse dans son tracé actuel résulte de la réunion en
1880 de l’ancienne rue Thérèse et de la rue du Hasard. Changeons le « a »
en sa voyelle voisine le « e », et le « d » en son cousin germain le « t »,
et voilà que les deux noms sont presque des anagrammes, curieux hasard...
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Entre la rue Molière et la rue Sainte-Anne, partie
anciennement dénommée rue du Hasard | |
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La rue tire son nom de Marie-Thérèse d’Autriche, l’épouse
de Louis XIV, Louis-le-Grand qui a sa rue tout près.
Pourtant, on se plaît à imaginer que cette Thérèse pourrait être
Thérèse Blanchard, très jeune fille qui était la voisine de Balthasar (Balt-hasard ?)
Klossowski de Rola, dit Balthus, lorsqu’il habitait Paris, et qu’il a représentée
sur onze tableaux peints entre 1936 et 1939. Deux de ces toiles font partie de
la collection permanente du Metropolitan Museum of Art de New York, celle-ci :
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Thérèse (1938) - Met |
et
Thérèse rêvant.
Je n’ai pas encore croisé de chat dans la rue Thérèse, mais comme
je la traverse ou l’emprunte en moyenne dix fois par semaine, tous les espoirs
de rencontre me sont permis...