dimanche 14 juin 2015
jeudi 11 juin 2015
Madame Arnoux
- Elle ressemblait aux femmes des livres romantiques.
- Qui ?!
- Madame Arnoux !
- Ahhhh ! Tu le relis ?
- Oui. C'est vraiment le meilleur livre du monde mondial.
(échange de SMS, 10.06.15)
"Elle ressemblait aux femmes des livres romantiques. Il n'aurait voulu rien ajouter, rien retrancher à sa personne. L'univers venait tout à coup de s'élargir. Elle était le point lumineux où l'ensemble des choses convergeait ; et, bercé par le mouvement de la voiture, les paupières à demi closes, le regard dans les nuages, il s'abandonnait à une joie rêveuse et infinie."
lundi 8 juin 2015
Le jour où...(15) - Le poète, la pianiste, la douleur et la main
Ma Douleur, donne-moi la main... |
Le jour où, il y a une dizaine d'années, j'amenai une jeune pianiste, malchanceuse basketteuse occasionnelle, se faire radiographier et soigner une foulure de phalange dans un "Institut de la Main" situé 5 rue du Dôme, je n'avais pas conscience que Charles Baudelaire avait passé la dernière année de sa vie à quelques dizaines de mètres à peine, au numéro 1 de la même rue, dans la clinique du Docteur Duval.
Entends, ma chère, entends la douce Nuit qui marche |
Recueillement
Sois sage, ô ma Douleur, et tiens-toi plus tranquille.
Tu réclamais le Soir ; il descend ; le voici :
Une atmosphère obscure enveloppe la ville,
Aux uns portant la paix, aux autres le souci.
Pendant que des mortels la multitude vile,
Sous le fouet du Plaisir, ce bourreau sans merci,
Va cueillir des remords dans la fête servile,
Ma Douleur, donne-moi la main ; viens par ici,
Loin d'eux. Vois se pencher les défuntes Années,
Sur les balcons du ciel, en robes surannées ;
Surgir du fond des eaux le Regret souriant ;
Le Soleil moribond s'endormir sous une arche,
Et, comme un long linceul traînant à l'Orient,
Entends, ma chère, entends la douce Nuit qui marche.
Charles Baudelaire, Les Fleurs du Mal
vendredi 5 juin 2015
Onde(s) soleil levant
"Jamais les crépuscules ne vaincront les aurores
Etonnons-nous des soirs mais vivons les matins
Méprisons l’immuable comme la pierre ou l’or
Sources qui tariront Que je trempe mes mains
En l’onde heureuse"
Guillaume Apollinaire, Le Guetteur mélancolique
Libellés :
apollinaire,
encore un matin,
espoir mon bel espoir,
les promesses de l'aube,
mer
mercredi 3 juin 2015
mardi 2 juin 2015
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