mardi 16 mai 2017

Papillons



Parfois, les papillons sont géants.
Ils ignorent avec une superbe indifférence le grondement de la tempête imminente, et les battements de leurs grandes ailes exaltent, dans un bruissement doux, le temps et la mémoire.


15 commentaires:

  1. Merci cher George !
    Je ne connaissais ni ce groupe, ni cette magnifique chanson, qui m'a fait frissonner... comme une aile de papillon sous le vent.

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  2. J'ai un faible pour les chansons dont je n'arrive pas à saisir pleinement le propos.

    Genre La Marie-Jeanne de Joe Dassin (adaptation de Ode to Billie Joe, mieux reprise à mon sens par Eddy Mitchell), ou tout Gérard Manset, évidemment.

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    1. Tu n'es semble-t-il pas le seul à t'interroger sur le sens de cette chanson. Je viens de lire en ligne plusieurs articles sur son interprétation possible...

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    2. Ah bon ? Tu me transmettrais le lien ?

      Il y avait déjà une chanson traitant du désir frustré de paternité sur leur premier album, en 1997 : La pâte à modeler

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    3. Ah désolée du malentendu, je parlais de l'interprétation de La Marie-Jeanne / Ode to Billie Joe...

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    4. Ah, d'accord : je n'ai trouvé aucune discussion autour de la chanson des Wriggles.
      Avec le cher Anonyme qui surgit parfois ici, nous avions jadis longuement discuté de La Marie-Jeanne (dont la traduction est très fidèle à l'original) et nous étions tombé d'accord sur ceci : le narrateur a eu une relation secrète avec Marie-Jeanne, impossible à officialiser vu la différence de conditions sociales. Un bébé est né (tiens ! voilà qui nous ramène aux Wriggles…), qu'ils ont noyé dans la rivière, et quelques jours plus tard Marie-Jeanne, désespérée, s'est jetée du même pont.

      Pas gai, tout ça, mais vraiment une très belle chanson (surtout dans l'interprétation d'Eddy Mitchell, plus sobre et juste à mon sens).

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    5. Tiens, c'est amusant : j'avais oublié que Kacem Wapalek avait composé une chanson éponyme (très bel exercice de rimes riches, au demeurant)…

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    6. Je réécouterai ces deux versions.
      Cette histoire de relation secrète et de bébé correspond en effet en gros à ce que je viens de lire, bien que semble-t-il la chanteuse et interprète de Ode to Billie Joe, Bobbie Gentry, s'en soit défendue, comme indiqué ici :
      https://fr.wikipedia.org/wiki/Ode_to_Billie_Joe

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    7. Merci, chère Florence.
      Dans la version française, on est d'autant plus déstabilisé que Bourg-les-Essonnes (ville imaginaire) ne pourrait absolument pas être proche de la Garonne !
      Je suis en train de lire un billet fort intéressant ici.

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  3. Bon, à force de l'écouter en boucle et en boucle, je comprends que ça cause surtout de stérilité : "Un humain sans bébé" me semble la phrase-clé.
    Mais pourquoi les papillons, nondidjiou ?!

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    1. J'avoue qu'à la première écoute je n'ai pas vraiment cherché à comprendre... Intriguée par ton commentaire, je recommencerai donc - mais si tu n'as pas compris, il y a peu de chances que j'y arrive !

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    2. Voilà, j'ai trouvé ça comme explication des papillons...
      Pas gai non plus, hein
      https://www.lacoccinelle.net/291240.html

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    3. Argh, c'est encore pire que ce que j'imaginais !
      Merci pour la trouvaille, en tout cas, et pour l'explication du titre : tout s'éclaire.

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