"Tout était différent Rue Campagne Première..."
Aujourd'hui, je suis allée me promener
rue Campagne Première. C'est connu, presque chaque numéro a une
histoire. Je n'en ai gardé que quelques-uns, les plus emblématiques - pour moi, en tous cas. Et puis ce sera peut-être l'occasion d'y revenir
une autre fois.
Le
11, c'est l'immeuble où est Michel Poiccard dans A bout de souffle,
d'où il sort pour sa mortelle course finale au bout de la rue.
Au 13 bis, juste à côté, a séjourné Nicolas de Staël en 1945 et 1946, dans un minuscule studio. Années de vaches très maigres.
Au rez-de-chaussée du 11, cette Rose de Java, encore un de ces antres que ne renieraient pas nos amis de la Librairie Entropie.
Partant de la rue Campagne Première, ce Passage d'Enfer...
qui semble bien mal porter son nom, tant on a l'impression d'être dans
une paisible rue de province. C'est une ancienne cité ouvrière.
Et puis on a fait un détour par la Rue des Artistes. E
st-on vraiment à Paris ?
Et le 7 de la rue Gauguet, où Nicolas de Staël emménage à partir de 1947.
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