mercredi 3 avril 2019

La Torobayo et autres élixirs locaux


Il y a tout juste un an, autre hémisphère,
à quelques encablures de la maison du docteur,
dans le roman comme dans la vie.

"La jeune femme me remit les clés, me donna quelques instructions sur où trouver draps et serviettes, ainsi que le code du wi-fi, puis elle se retira discrètement. Le restaurant s'avérait agréable et, me rappelant soudain que je n'avais pas mangé de la journée, je m'installai en terrasse. Je commandai un plat de pâtes, une bière Kunstmann Torobayo bien froide, et tout en dînant sous les étoiles, j'élaborai un plan pour retrouver mes deux anciens camarades de l'académie Rodion Malinovski des troupes blindées soviétiques."
Luis Sepúlveda, La Fin de l'histoire

* * *

Au bout du monde, on n'a pas oublié de boire local, la magie des noms et des étiquettes n'étant pas pour rien dans le charme et le dépaysement ressentis... Inattendues mais puissantes évocatrices de souvenirs, ces bouteilles constituent d'une certaine façon le marqueur de moments et de lieux précis.


Nord de la Patagonie, région Aysén :
de Villa Cerro Castillo à Puerto Rio Tranquilo


Sud de la Patagonie, région Magallanes : de Punta Arenas...



... à Torres del Paine

2 commentaires:

  1. Quelle santé ! :-)
    Le Torobayo est-il un tord-boyaux ?

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    1. Ha ha ! Non, la Torobayo est très bonne - et en fait, elle a surtout le goût d'une belle soirée à Santiago...

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