jeudi 22 août 2013

La cape de mousquetaire


Monique : C'est vrai que tu es sorti dans la rue avec une cape de mousquetaire ?
Ismaël : Ecoute, ça va avec cette histoire. Ne me dis pas que ça t'arrive jamais de porter des trucs un peu étranges ?
Monique : Non.
Ismaël : T'as jamais eu envie de mettre des vêtements dans certaines occasions ? Papa ?
Monique : Tu penses à quoi ?...
Ismaël : Je sais pas, ça dépend : une cape, un poncho.
Monique : Non.


(Rois et reine, Arnaud Desplechin)

Poétique, attachant, fantasque, poignant. C'est Ismaël, c'est Mathieu. 

Moi aussi j'aimerais bien sortir dans la rue avec une cape de mousquetaire. Mais évidemment, je n'ose pas.

6 commentaires:

  1. Hé hé... tu serais venue voici quelques mois, tu serais tombée sur Mathieu Amalric en personne, avec ses fistons. Il cherchait du Stendhal, et il en en a trouvé un peu...

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    1. Ce snobisme, je rêve... Vous avez du Scorpion, en ce moment, sinon?

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    2. Snob, moi ?
      Hé, ho, c'est bien vous qui vous délectez de votre entregent avec Roland Jaccard ou Frédéric Schiffter !
      Pas ma faute, si le beau Mathieu se pointe dans mon antre…

      Mais pour le Scorpion, désolé, non, rien pour l'instant, pas même un Maurice Raphaël.
      François Darnaudet a publié une bibliographie provisoirement exhaustive ici.

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  2. Ah là là George... La prochaine fois tu me préviens, tu le retiens avec tous les trésors de ton antre et j'arrive tout de suite !

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  3. Avec la cape, peut-être, qui sait... ?

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  4. Arrête, tu vas me faire rire (sous cape)...

    Mais les mousses : que terre ?


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