Septembre 2013 |
Luit dans les bois ;
De chaque branche
Part une voix
Sous la ramée...
Ô bien-aimée.
L’étang reflète,
Profond miroir,
La silhouette
Du saule noir
Où le vent pleure...
Rêvons, c’est l’heure.
Un vaste et tendre
Apaisement
Semble descendre
Du firmament
Que l’astre irise...
C’est l’heure exquise."
Paul Verlaine, La lune blanche
Sans parler de :
RépondreSupprimer"Le rideau déchiré
Par les doigts argentés
De la lune premier quartier
Et mon cœur arraché
À mon corps attaché
À la lune dernier quartier
Les nuits de la pleine lune
Elle court dans les bois
Donne des coups de pied dans les ronces
Arrache des poignées d'orties
Et se jette toute nue dans l'eau glacée du lac
Dans mon lit de bois vert
Fleur fanée reste cachée
Tout l'hiver lumière cen-trée
Clair obscur froide rupture
Don du ciel ma blessure
Lune impure la nouvelle lune
Les nuits de la pleine lune
Elle monte sur le toit de l'immeuble
Et elle pleure
Et elle crache sur les pigeons, les voitures,
Les passants, les poubelles,
Le martyr des autres et son soi-disant bonheur
Rêve d'ivresse dure tendresse
Sans faire mal doux poignard
De la lune premier quartier
Lune montante main brûlante
Ta servante fleur violente
Je t'attends c'est la pleine lune
Les nuits de la pleine lune
Les fleurs blanches posées sur ses yeux
L'éblouissent et l'empêchent de dormir
Et elle pose sa joue sur la terre mouillée
Et supplie les fleurs de prendre racine
Amicalement ;)
Oui. Merci, Anonyme, pour ce rappel d'Elli et Jacno et d'Eric Rohmer, aussi indispensables les uns que l'autre. La lune, pleine surtout, a du mal à être sans eux.
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