C'est l'indispensable Anonyme de mon propre blogue qui a un jour attiré mon attention sur les allusions coquines de cette délicieuse chanson, notamment au début : « … Il jouait beaucoup des mains. Tout entre nous a commencé Par un très long baiser Sur la veine bleu… tée du poignet Un long baiser sans fin… »
On s'absente, on est ailleurs… J'avais pris du retard, je n'étais pas revenu ici depuis quelque temps : (Péremptoire) : Si je déchantais, vous m'enchanteriez ! (Éditorial) : Je déchanterai, vous m'enchanterez. (Plaintif) : Que je déchante pour que vous m'enchantiez ! Si j'osais, je vous dirais que vous « figurez » le très beau passage des Panoramas : c'est ici, quand on en est éloigné. Comme là-bas, il y a ici des vitrines du désir et de la mélancolie. La tombe de René Schérer ! Cherchez encore, vous la trouverez ; laissez-vous guider par votre instinct, qui est l'autre nom du hasard intime. C'est ainsi que j'ai pu découvrir celle de Max Jacob.
(Volubile) : Cher Patrick, ce sont vos mots, qui me font rougir et me touchent beaucoup, qui enchantent. Je suis ravie que vous trouviez ici, au hasard de vos errances de nomade, matière à plaisir et rêverie. Je tente faiblement de vous suivre sur les traces de Queneau ou de Cyrano, mais rivaliser avec votre finesse est un exercice difficile... Le passage des Panoramas, c’est étrange voyez-vous, j’y étais encore tout à l’heure, en quête d’une de ces bribes de temps et d’ailleurs. Je m’en voudrais d’autre part de ne pas suivre votre conseil de continuer à chercher la tombe de Maurice Schérer (René, c’est son « petit » frère qui est, je crois, toujours de ce monde). La rue Froidevaux, surtout avec ce printemps naissant, est un lieu propice à la promenade contemplative, et c’est sans doute, comme souvent, en ne cherchant pas que je trouverai.
(Simple) : Merci beaucoup, cher Patrick. Revenez quand vous voulez.
C'est l'indispensable Anonyme de mon propre blogue qui a un jour attiré mon attention sur les allusions coquines de cette délicieuse chanson, notamment au début :
RépondreSupprimer« … Il jouait beaucoup des mains.
Tout entre nous a commencé
Par un très long baiser
Sur la veine bleu… tée du poignet
Un long baiser sans fin… »
A vrai dire, je ne me souviens pas en effet entendre ma maman chanter ces paroles-là, ni, un peu plus loin, les "Pendant qu'il me, pendant que je"...
SupprimerEtaient-ils verts, étaient-ils gris...
RépondreSupprimerOn s'absente, on est ailleurs… J'avais pris du retard, je n'étais pas revenu ici depuis quelque temps :
RépondreSupprimer(Péremptoire) : Si je déchantais, vous m'enchanteriez !
(Éditorial) : Je déchanterai, vous m'enchanterez.
(Plaintif) : Que je déchante pour que vous m'enchantiez !
Si j'osais, je vous dirais que vous « figurez » le très beau passage des Panoramas : c'est ici, quand on en est éloigné. Comme là-bas, il y a ici des vitrines du désir et de la mélancolie.
La tombe de René Schérer ! Cherchez encore, vous la trouverez ; laissez-vous guider par votre instinct, qui est l'autre nom du hasard intime. C'est ainsi que j'ai pu découvrir celle de Max Jacob.
(Timide) : …
Supprimer(Laconique) : Merci.
(Volubile) : Cher Patrick, ce sont vos mots, qui me font rougir et me touchent beaucoup, qui enchantent. Je suis ravie que vous trouviez ici, au hasard de vos errances de nomade, matière à plaisir et rêverie. Je tente faiblement de vous suivre sur les traces de Queneau ou de Cyrano, mais rivaliser avec votre finesse est un exercice difficile...
Le passage des Panoramas, c’est étrange voyez-vous, j’y étais encore tout à l’heure, en quête d’une de ces bribes de temps et d’ailleurs.
Je m’en voudrais d’autre part de ne pas suivre votre conseil de continuer à chercher la tombe de Maurice Schérer (René, c’est son « petit » frère qui est, je crois, toujours de ce monde). La rue Froidevaux, surtout avec ce printemps naissant, est un lieu propice à la promenade contemplative, et c’est sans doute, comme souvent, en ne cherchant pas que je trouverai.
(Simple) : Merci beaucoup, cher Patrick. Revenez quand vous voulez.